Les organisations évoluent dans un monde de plus en plus plat, en constante évolution et complexe. Les personnes au sein de ces organisations ont de plus en plus besoin de collaborer au-delà des frontières organisationnelles.
Dans un tel monde, les valeurs organisationnelles partagées deviennent de plus en plus critiques. Cependant, connecter ces valeurs aux pratiques opérationnelles devient également plus difficile. Les habitudes de collaboration bien ancrées peuvent faciliter les choses, mais sont souvent plutôt un obstacle. Par exemple, nous parlons d'inclusivité, mais échouons à organiser les échanges d'opinions de manière à ne pas privilégier les extravertis aux dépens des introvertis. Nous mettons l'accent sur la qualité et la gestion des risques, mais échouons à les incarner dans nos processus et nous nous contentons de les ajouter, de manière inefficace, en second lieu. Nous parlons de valoriser le personnel et les partenaires, mais échouons à récompenser équitablement leurs contributions.
En bref, nos pratiques opérationnelles, c'est-à-dire la manière dont nous menons nos activités de collaboration, ne correspondent pas à nos principes. De telles incohérences menacent notre crédibilité et, par conséquent, notre capacité à réaliser des choses dans ce monde. Elles handicapent nos capacités à relever des défis plus complexes qui nécessitent une collaboration approfondie, basée sur la confiance mutuelle.
Tous ceux qui ont essayé de faire évoluer les pratiques au sein des organisations et des communautés savent à quel point cela peut être difficile. Les meilleures pratiques de collaboration sont difficiles à extraire, à partager, à rendre pérennes... Et une fois les pratiques déployées il est difficile de continuer de les faire évoluer, au fur et à mesure que l'on apprend.
Améliorer notre capacité à créer un commun de pratiques collaboratives est essentiel pour notre avenir, dans la mesure où nous avons besoin de collaborer sur une échelle toujours plus large, impliquant davantage de personnes et d’organisations.
La CAA vise à rendre possibles des symCommunautés, c'est-à-dire des groupes de toutes tailles qui partagent et améliorent continuellement leurs pratiques de collaboration sous la forme de paquets de modèles de symFlo ainsi que de SymContenu résultant des symFlos passés. En identifiant les paquets de modèles de symFlo comme références standard pour leurs pratiques de collaboration, les organisations et autres communautés peuvent créer, maintenir et modifier des cultures organisationnelles communes, basées sur des pratiques partagées incarnant des valeurs communes. De plus, elles seront en mesure de se développer et de se propager beaucoup plus rapidement, au sein et au-delà des frontières organisationnelles.
Les symFlos fourniront également un moyen pour les organisations d'apprendre en continu sur leurs pratiques et d'améliorer leurs paquets de modèles de symFlo et leurs SymContenu. Les organisations qui recherchent des modes d'organisation sociocratiques, c'est-à-dire des modes de gouvernance impliquant tous les membres dans la gouvernance et la gestion pour fonctionner de manière autoorganisée, symlyfieront leurs valeurs, leurs pratiques et leurs opérations commerciales, en gérant les connaissances organisationnelles en tant que SymContenu partagé. Les organisations qui symlyfient leurs pratiques de collaboration (c'est-à-dire en passant des pratiques de collaboration traditionnelles au symlying) et qui permettent à leur collaborateurs de symlyfier leurs habitudes de collaboration, bénéficieront de plus d'efficacité, d'efficience, d'inclusion, de sérénité et de motivation.
Les infrastructures de la CAA, comme celle actuellement en développement chez SymPlace, permettront aux organisations de connecter les symFlos de leurs symCommunautés à leurs propres systèmes d'information et autres outils numériques. Des symBots dédiés incarneront les interfaces avec des systèmes d'information tiers en tant que sources et destinations.
Une symCommunauté particulièrement importante sera la Communauté SymPlace, c'est-à-dire la communauté de tous les utilisateurs individuels et organisationnels de SymPlace, englobant les réseaux d'organisations utilisant les solutions SymPlace ainsi que les réseaux de designCols, c'est-à-dire les utilisateurs qui conçoivent, testent et améliorent en continu de nouveaux modèles symFlo pour permettre de nouvelles pratiques et habitudes de collaboration. Les membres de la communauté SymPlace seront propriétaires et cogouverneront le Commun SymPlace Collaboratif pour la Collaboration, abrégé en Commun SymPlace, comprenant :
L'écosystème SymPlace, composé de la communauté SymPlace et du Commun SymPlace, évoluera en permanence grâce aux interactions au sein de la communauté SymPlace et avec des tiers.
Ces communautés permettront alors de nouvelles formes de collaboration entre inconnus. Nous pourrons rechercher des personnes aux idées similaires ou complémentaires, les découvrir, apprendre à se connaître, s'engager dans des actions communes, échanger entre nous, s'amuser, réinventer le monde, développer une véritable amitié ou même plus... tout cela en un seul endroit. Les relations profondes deviennent un objectif collaboratif. Au fur et à mesure que nous apprendrons à nous connaître, avec l'aide de symBots dédiés, nous cocréerons de nouveaux symFlos qui nous permettront de cocréer nos relations et le monde, à mesure qu'ils s'approfondissent.
Tout au long de sa (relativement) longue carrière, Christian Baumhauer, fondateur de SymPlace, a travaillé pour plusieurs cabinets de conseil et sociétés de services en gestion. Ces sociétés sont relativement bonnes pour partager les connaissances entre leurs bureaux et leurs pratiques. Cependant, elles sont plutôt déficientes lorsqu'il s'agit de partager de nouvelles pratiques et de les transposer dans différents domaines. Certaines ont tendance à recruter principalement des étudiants brillants fraîchement diplômés, qui sont ensuite formés sur le terrain pendant de nombreuses années, où ils réinventent souvent la façon de faire les choses. Cette inertie systémique rend les cabinets de conseil de plus en plus conservateurs et attachés aux traditions.
Les cabinets de conseil, qui sont hautement spécialisés, développent des méthodes et des outils qui optimisent les processus mais qui sont ainsi confinés à des domaines spécifiques.
Ils rencontrent encore plus de difficultés à inclure des tiers, notamment des clients, dans ces pratiques, car la barrière d'intégration est trop élevée. Par conséquent, l'interaction avec les clients se fait souvent au cas par cas.
Avec la CAA, les cabinets de conseil pourraient créer des communautés de compétences qui serviraient de réservoirs d'expertise. Ces communautés pourraient :
En participant à l'écosystème SymPlace, les consultants pourraient régulièrement bénéficier de nouvelles idées et pratiques, trouver de nouvelles opportunités commerciales, tout en contribuant aux communautés qui leur tiennent à cœur.